#14 L’écrin
Toi, tu pourrais vivre avec n’importe qui […]
Toi, tu pourrais vivre avec n’importe qui […]
Le long du temps elle avait dû le connaître…
J’ai d’abord manipulé la petite boîte bleue
Le long du temps, à marcher à photographier, elle avait bien dû le connaître. Ce temps incompressible nécessaire au surgissement. Le long du temps, eux, ils l’avaient perdu. Ils étaient attablés dans la véranda verrue, premier prix, châssis alu, qu’il avait fait rajouter à la villa. Pendant qu’elle photographiait, elle avait bien dû penser, s’être dit peut-être
Le nom qu’on leur a donné… Résidences secondaires d’une station balnéaire de la Manche (suite). Pour chaque nom de villa, un texte. Ici il est porté par la voix de Gracia Bejjani ( son site : gracia bejjani – lettres – voix – images ).
Cécile a tout pour écrire, l’histoire, les prénoms, le secret. Il n’y a plus qu’à remplir. Elle peut partir de sa tristesse, mais on devrait plutôt parler de dévastation. Quels mots avait employés le coach au juste ? Quelles questions lui avait-il posées ?
Le nom qu’on leur a donné… Résidences secondaires d’une station balnéaire de la Manche (suite). Un texte pour chaque nom. Ici le texte est porté par la voix de Caroline Diaz ( son livre Comanche, https://heuresindues.bigcartel.com/product/comanche-recit-de-caroline-diaz)
De la gratte. On disait ainsi. L’aura que ça donnait. C’était au fond du jardin. Le jour long de l’été. Et après on allumait des bougies. Les ombres comme des flammes sur ton visage et tout autour tes boucles noires. L’envie d’y plonger les doigts, le mouvement des tiens sur les cordes et la torsion que cela impose au corps, certains accords
Le rêve à écrire n’est pas de l’écriture. Pourtant elle vient de le faire. Elle pose son stylo. Elle aurait préféré rêver de Jersey. Trouver son histoire tout écrite dans sa tête au réveil et elle n’aurait plus eu qu’à la transcrire, comme ce qu’elle venait d’accomplir pour le rêve. Mais non. Rien que ce rêve dérangeant