Festy’Livres Cessy…

Festy’Livres Cessy…

C’était le week-end du 7 octobre et c’était une belle invitation. Et l’occasion de présenter mon quatrième roman, « Elle parle des corps » qui vient de paraître chez CLC Editions. Pour la version longue de l’entretien avec Arnaud Delon, c’est ici dans la rubrique « Mes livres ». Vous y trouverez aussi la IV de couverture ou un…

Livres parus aujourd’hui ou hier mais à lire ou relire toujours.

Livres parus aujourd’hui ou hier mais à lire ou relire toujours.

Journal d’un Mot d’Emmanuelle Cordoliani, 2023, Editions des Fées Fâchées. Voici donc un livre qui n’a pas besoin de moi pour être acheté et lu : Journal d’un mot d’Emmanuelle Cordoliani. S’il se lit linéairement, il s’offre aussi le luxe de pouvoir être ouvert au hasard. Où qu’on tombe, on est enchanté, ne sommes-nous pas aux…

#24 Dans le vent
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#24 Dans le vent

Les expressions comme les corps tombent en désuétude. Être dans le vent, tomber dans l’oubli, tomber sous la loi de la gravité, la peau plisse, celle des maisons aussi, se lézarde et s’ouvre, comme un souci d’honnêteté, oser l’étape de l’ouverture, la déchirure, ne pas s’arrêter juste avant, à temps, y aller franco, le fer rouille, tache le crépi, érafle le béton dans lequel on l’avait fiché, être une jeune fille dans le vent,

#23 Chez Bruno
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#23 Chez Bruno

Elle guidait son voyage à lui, c’est ce qu’il imaginait. Il rêvait qu’elle lui raconte le sien. Qu’elle réponde à ses questions. Ils se seraient attablés chez Bruno. Il faudrait attendre avril ou mai pour qu’il ouvre la terrasse. Rouge des tables, des chaises, des parasols sur le bitume noir. Ils auraient choisi la meilleure place, celle qui est abritée du vent par la guérite en bois et par la vitre, dans le coin à gauche de l’entrée. Et dans ce face à face pesant pour deux personnes qui se connaissent à peine, la vue sur la mer à 180° pour les yeux s’échapper si nécessaire. Tout à côté le mouvement des vans qui amènent les trotteurs sur la plage, le bruit des sabots amplifié par les parois métalliques, les grooms qui les attèlent, les harnachent. Ils auraient commandé une bière

#22 Les Myrtilles
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#22 Les Myrtilles

Le nom qu’on leur a donné… Résidences secondaires (suite)

« Tu ne pouvais pas me laisser faire ? Tu as vraiment fait n’importe quoi ! » Sa voix hargneuse, sa voix colère, sa voix qui perce les haies des voisins, passe au-dessus du mur du fond du jardin. Sa voix qui se croit seule. Sa voix longtemps à hurler. Sa voix injures. Sa voix insanités |…]