#27 Les marguerites 2(suite)
Modeste comme le nom qu’elle porte / C’est pas plutôt la violette, le symbole de la modestie / Sans odeur, sans personnalité, sans couleur, une fleur sans / Et choisir ce prénom précisément pour son bébé / Tu crois que c’est le prénom de la première propriétaire ou de celui de leur premier enfant ? / Ils n’auraient pas utilisé le pluriel / En groupe toujours / Vivant serrées les unes contre les autres / Au contraire de fleurs plus nobles / Aurait-on idée d’offrir une seule marguerite ? / Une pâquerette qui aurait pris de l’hormone de croissance / Presque une mauvaise herbe / Mais au lieu de dire « mauvaise fleur », on dit fleur sauvage / Sages par essence, les marguerites / Vivant sans faire de bruit / Jusqu’à se faire oublier / Il lui avait offert des marguerites, tu imagines / Eh bien la suite a été à l’avenant…
Audio : écouter plutôt que lire…
Merci à Elisabeth Duret, Nathalie Moreau, Nadira Hamdadou qui ont accepté de joindre leur voix à la mienne pour dire ce texte.
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Mon intention :
Une photo par jour, c’était sur ma page La vie en face ne vous déplaise | Facebook. J’avais volontairement laissé hors champ la villa. Parce que, avais-je écrit, « à regarder seulement la photo du nom de baptême, c’était comme regarder par le trou de la serrure et depuis ne rien voir, inventer, on pouvait ». C’est donc ce que je fais ici : pour chaque nom un bout de leur histoire dévoilé.
à moi de défendre cette fleur à haute tige qui pousse en touffes larges, oscillant avec la folle-avoine…
je l’ai redécouverte cette année en mon nouveau lieu de vie | rien a voir avec la pâquerette sinon qu’elles sont vivaces et font partie de la famille des Asteraceae | et pas si sage que ça, pas si modeste que ça… | toute en longueur et souple et durable plusieurs semaines | et aussi magnifique, continuant à croître et fleurir longtemps en arrière-saison
« sauvage » pour ça oui ! | « mauvaise fleur » ? ah ça non !
(sourires)
Oh, Les Filles, je vois que je vous ai fait réagir presque toutes en chœur. Merci de prendre leur défense et de si bien prolonger le texte, Raymonde et Françoise.
Grâce à toi, me souvenir que c’était une des fleurs préférée de Pierrot.
Tiens donc, Pierrot ici, bienvenue en attendant la suite. Merci, Caroline.
Marguerite un prénom sur une tige ? une fleur qui cherche son coquelicot ou son bluet ? un bouquet sans odeur qui rappelle sans le vouloir celle du foin coupé… une présence, on ne saurait s’en passer.
Merci, Ma chère Raymonde, de prolonger si joliment le texte. Françoise l’a fait aussi. Bises.