Livres parus aujourd’hui ou hier mais à lire ou relire toujours.

Journal d’un Mot d’Emmanuelle Cordoliani, 2023, Editions des Fées Fâchées.

Voici donc un livre qui n’a pas besoin de moi pour être acheté et lu : Journal d’un mot d’Emmanuelle Cordoliani. S’il se lit linéairement, il s’offre aussi le luxe de pouvoir être ouvert au hasard. Où qu’on tombe, on est enchanté, ne sommes-nous pas aux éditions Les Fées Fâchées. La couverture sobre correspond à l’idée que je me fais d’Emmanuelle et le nom de la maison d’édition est une note féerique en lien avec le métier d’Emmanuelle Cordoliani, l’autre. Car elle vit en écriture, comme ce livre en témoigne, chaque mot est prétexte à nous donner à lire des anecdotes, à partager avec nous ses connaissances, ses réflexions profondes. Comment l’autrice choisit-elle les mots qu’elle présente chaque jour sur une durée de trois ans, voilà une info qui me manque. Mais ce livre dense est d’une richesse inouïe et promet un voyage enchanteur. Bien sûr la couverture trop fine reste légèrement ouverte et Amazon m’a envoyé un exemplaire dont la tranche était tachée ; les mots sont écrits en tout petits, preuve que le livre en contient beaucoup, mais une fois plongée dedans, je n’y ai plus pensé du tout, tant la magie a opéré. Un livre de 330 pages, mais surtout lourd de sens.

L’Enfant de ma mère (HB éditions, 1997- CLC éditions, 2004) de Françoise Renaud,

L’enfant de ma mère, de Françoise Renaud est son premier roman. Le premier d’une longue série. Il date de 1997. Il a été publié et épuisé deux fois et sa dernière édition date de 2004. On pourrait en dire que c’est une œuvre de jeunesse, mais ce serait péjoratif. Pour moi c’est un livre sans âge, éternel, qui devrait continuer à être lu. Il débute par une description des rapports d’une mère qui est à l’aube de la vieillesse et de sa fille adulte, partie vivre loin, à son retour en visite. Leurs contacts, leurs corps respectifs à devoir vivre dans une proximité et ce que cela fait au corps-même, l’autrice livrant dans ce premier chapitre son ressenti brut. Ensuite l’autrice donne à découvrir la jeunesse de cette femme qui est sa mère, sa vie dans un milieu paysan où l’on ne parle pas de sentiments, où on ne les montre pas, ce qui n’empêche pas la jeune fille d’avoir certains rêves. Viennent ensuite la déception du mariage, la venue du bébé et la béatitude bienheureuse donnée à voir depuis le corps de la mère.  Et puis la suite que je ne dévoilerai pas. C’est un livre poignant. Françoise Renaud qualifie l’écriture de ce roman d’écriture presque primitive et je suis assez d’accord. C’est un livre sans âge, éternel, mais aussi d’une écriture tranchante, acérée, ajustée qui fait image sans fioritures. Un livre à lire depuis le corps. Une lecture à ne pas manquer.

Pour des commentaires très élaborés mais qui sortent de l’ordinaire je vous conseille ceux de Françoise Breton. Cette écrivaine a choisi la rubrique La Buvette au coin d’la rue (Chronique n°2) (lesvillesenvoix.com)  pour nous fait vivre ses ressentis de lectrice à travers une écriture magnifique).

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