Le coin lecture.
Un deux trois,
de Rebecca Armstrong, publié chez Christophe Chomont Editeur.
Parce qu’ici je veux parler de ce qui m’a touchée, émue, il y aura mes lectures « coup de cœur ».
Il fallait que j’en parle, de ce livre de poésie qui se lit comme un roman. Et dedans aussi il y a ce texte dont Rebecca a fait chanson : « Que ma voix passe autrement que par des textes écrits. Chantez, comptez, contez. Racontons ces vies car ce sont les nôtres. De près en loin, d’échos en ecchymoses. » Et c’est aussi ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est qu’il est multi femmes, multi voix, multi vies, multi histoires et d’ailleurs il commence par une énumération de prénoms féminins. Un livre au ton particulier qui donne une place à chacune des femmes qui ont vécu ce genre de violence et c’est en lisant chaque texte qu’on comprend qui parle et, des mots que choisit l’auteure, Rebecca Armstrong, on a une poésie parfaite pour ce genre d’histoire. Ainsi chacun peut venir s’y pencher.
Un mot à propos d’édition : jolie édition sobre sur du papier artisanal fabriqué par l’éditeur, avec une couverture à rabat et marque-page assorti, très beau. Encore faut-il aimer le vert, couleur qui m’est interdite par loyauté familiale plus que réellement par goût en définitive… A moins que le vert ne m’ait eue à l’usure. Il faut se méfier de lui, ma mère vous le confirmerait.
Rebecca Armstrong, Un deux trois, poésie – Christophe Chomant Editeur, Boutique en ligne (42stores.com) si vous souhaitez en savoir plus sur le livre ou l’acheter.
faisons volcan de nos voix…
mais oui je me joins à vous pour profiter de votre feu !
et je n’ai rien contre le vert… en plus il est beau ce vert non ?
Merci d’être passée dans le coin lecture, Françoise. Le vert semble remporter des suffrages, tout comme les marguerites dont on fait même de la glace… 🙂
J’ai toujours aimé les livres de poésie, souvent pour leur édition – un beau format de couverture qui fait qu’on les retrouve facilement sur une table ou dans la bibliothèque, un beau papier un peu comme un vieux parchemin sur lequel le stylo à encre gratte dans la joie ou dans la douleur des mots du monde, de « nous » -. Le vert est ici très doux, je l’aime. C’est le vert de ma charte graphique pour mon métier d’écrivain public. Cette couleur me met en connexion avec la nature environnante, car le lieu d’où l’on raconte une histoire agit dans l’écriture…
Merci pour ce coin lecture: c’est une nourriture bienveillante.
Merci, Myriam, de ton écho. Ton écriture brève ici enrichit le mien. Merci vraiment. J’aime « les mots du monde, de nous », ce que tu écris de la qualité du papier, de la couleur verte. C’est bien de prolonger mon texte de ton écriture.